Article mis à jour le 1 mai 2021 par La rédaction
En tant que mamans, plusieurs craintes nous traversent l’esprit en ce qui concerne le développement de nos enfants, surtout si il s’agit du premier! L’apprentissage du langage peut devenir une préoccupation importante, pour peu que notre enfant ne développe pas cette habilité au même rythme que les autres enfants.
Comment aider mon enfant à parler? A mieux s’exprimer? A communiquer avec les autres? Comment l’accompagner si il a des troubles du langage? Pour nous aider à répondre à ces interrogations, Agathe Tupula Kabola, orthophoniste et fondatrice-directrice générale de la clinique multithérapie Proaction, et également conférencière, auteure et chroniqueuse sur le sujet, nous livre quelques conseils.
Interagir avec son enfant
Afin de stimuler le langage chez notre enfant, Agathe Tupula Kabola nous recommande d’interagir le plus souvent avec lui. C’est d’autant plus vrai à l’heure où la télé, les tablettes et téléphones intelligents ont pris beaucoup de place dans le quotidien. Autrement dit, limitons les temps devant les écrans, et discutons avec nos enfants le plus souvent possible!
L’orthophoniste propose également sur la chaîne Youtube de sa clinique, des capsules vidéos à destination des parents pour les aider à bien communiquer avec leur enfant. En voici un exemple:
5 minutes de lecture
Agathe Tupula Kabola nous recommande de faire la lecture à notre enfant 5 minutes par jour et régulièrement. Beaucoup de parents ont installé cette routine au moment du coucher. Cela est plus efficace que de lire durant de longues périodes mais de temps à autre.
Pour transmettre le goût de la lecture à notre enfant, on peut aussi, en complément, l’emmener à la bibliothèque de quartier. Plusieurs activités ludiques y sont organisées pour les enfants, comme l’heure du conte. Et à Montréal, ces activités sont souvent gratuites!
Demander de l’aide
Nous sommes les premiers experts de nos enfants, souligne Agathe Tupula Kabola. Cependant, si on observe un trouble du langage chez notre enfant (bégaiement, dyslexie, dysphasie…), il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Plus tôt l’enfant sera pris en charge, mieux c’est. Et surtout, insiste l’orthophoniste, il ne faut pas culpabiliser face à cette situation. L’enfant naît ainsi, cela peut être héréditaire, et les garçons sont plus souvent touchés que les filles.
Au niveau de l’aide disponible au Québec, le réseau public offre des ressources jusqu’au niveau du CEGEP. Cependant les délais de prise en charge peuvent parfois être longs. Accéder au réseau privé peut être une alternative plus rapide, mais il faut prévoir un coût de 100$ en moyenne pour une consultation d’une heure.
Notez qu’une fois adulte, il est encore possible d’être pris en charge, mais il faudra s’orienter vers le réseau privé.
Plus d’informations:
- Naître et grandir
- Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ)
- Institut des troubles d’apprentissage
Et pour en savoir plus sur Agathe Tupula Kabola, visitez son blogue Kabola.ca