Staens Yancy ETIENNE, responsable marque et communication, propose une analyse intéressante du marketing post-ethnique. Elle explique en effet qu’on ne peut plus aujourd’hui se contenter de cibler les besoins d’une communauté du simple fait de son appartenance ethnique. Les marques doivent se poser la question de proposer des réponses globales et plurielles, étant donné que la population française est devenue multiculturelle et métissée.
Découvrez un extrait de son analyse :
Article mis à jour le 1 mai 2021 par La rédaction
Staens Yancy ETIENNE, responsable marque et communication, propose une analyse intéressante du marketing post-ethnique. Elle explique en effet que les marques sont amenées à proposer de plus en plus de produits répondants aux besoins d’une population française, devenue multiculturelle et métissée.
Découvrez un extrait de son analyse.
Le marketing post-ethnique, communautarisme ou multiculturalisme?
Il y a quelques années on qualifiait de marketing ethnique toute approche marketing basée sur la compréhension des besoins d’une population à caractéristique ethnique. Les secteurs de l’agro-alimentaire, de la restauration, des cosmétiques ont notamment évolué grâce à cette technique. Cette dernière leur a permis de développer un chiffre d’affaire grâce à des segments de population trop peu considérés jusqu’alors.
Si l’on ne devait considérer que le marché des cosmétiques ethniques, selon un article de LSA datant de mai 2012, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) estime que ce marché toucherait près de 18 % de la population française. Marché constitué de cibles « super-consommatrices », avec un panier moyen annuel environ 6 fois plus élevé que celui de leurs homologues à peau blanche. Juteux ! Ceci explique l’intérêt grandissant des marques pour cette population.
Cependant, la notion sociale sous jacente à ce marketing définit ce que nous nous nommons le marketing post-ethnique et amène chaque marque, adhérente au concept, à se poser cette question : communautarisme ou multiculturalisme ?
Du point de vue du branding : c’est une question de positionnement.
Une partie de la réponse se trouve dans l’ADN de la marque. Qu’elle soit communautaire ou multiculturelle, le plus important est que la marque soit cohérente. Cependant, attention à ce que le positionnement choisi soit source de pérennité !
Le communautarisme des marques a-t-il une fin programmée ?
Nombre de marques se sont développées sur des niches de marché qui correspondent au niveau social et ethnologique à ce que l’on considère comme étant une communauté. Ce terme désigne un groupe de population ayant une caractéristique et/ou des intérêts communs. Les marques ciblant une communauté caractérisée par une appartenance ethnique ont-elles réellement un avenir étant donné la mixité grandissante de la population française ?
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