Edito: Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde!

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Le plus important est que nous agissions avec un objectif qui nous permettra de vivre tous ensemble dans le respect des différences et des croyances de chacun.

Article mis à jour le 9 octobre 2020 par La rédaction

Gandhi

Suite aux événements survenus à Paris le 13 novembre dernier, ma sœur qui vit en France, m’a demandé si j’allais publier un article sur le sujet. Je lui ai d’abord répondu Non! car on n’avait encore jamais relayé sur Biloa Magazine des événements de ce type, ne voulant pas avoir à choisir parmi les drames survenant chaque jour aux quatre coins du monde. Mais après réflexion, j’ai finalement décidé de publier un éditorial sur le sujet. Le voici, vos commentaires sont les bienvenus.

Les événements tragiques survenus à Paris ont suscité beaucoup d’émotions à travers le monde. Un de plus hélas… En 2014, il y a eu 13 463 «attaques terroristes» qui ont causé la mort de 32 727 personnes selon un rapport mondial. Cela représentait une hausse de 81 % du nombre de tués par rapport à 2013. Et 78 % des personnes qui ont perdu la vie en 2014 se trouvaient en Irak, Syrie, Afghanistan, Pakistan et au Nigeria.

Aujourd’hui, nous qui vivons dans des pays dit « développés », nous réalisons que nous pouvons nous « aussi » être touché(e)s par ces actes dans notre vie quotidienne. Les experts nous expliquent que l’histoire ne se résume pas aux méchants qui attaquent les gentils. C’est en effet bien plus complexe que ça et on s’en doutait. Je ne suis pas experte en la matière, je n’ai pas la prétention de le devenir un jour, donc je n’essaierai pas d’expliquer ici le pourquoi du comment.

Je dirais seulement que nous vivons dans un monde connecté, interconnecté devrais-je dire. Quand les « grands » de ce monde décident d’aller en guerre ailleurs, dans d’autres pays au nom de tels principes (ou intérêts?), cela a inévitablement des répercussions. La violence entraîne la violence. On ne peut pas penser que nous sommes épargné(e)s, à l’abri tout simplement parce que nous habitons loin de ces pays. De toute façon, l’actualité se charge régulièrement de nous le rappeler…

Mon propos n’ai pas de dire qu’il faut céder à la peur ou être fataliste. Loin de là. Je pense au contraire qu’il faut faire face et surmonter notre peur. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans l’histoire en tant qu’individu. Nous avons même la responsabilité en tant qu’être humain et citoyen(ne) de ce monde d’agir. Mais comment ? Me demanderiez-vous.

Commençons par nous poser les questions suivantes : Dans quel monde souhaitons-nous (le peuple) vivre ? Quel modèle de société souhaitons-nous (le peuple) (re)construire ? Que souhaitons-nous (le peuple) transmettre aux générations futures ? Et comment moi, à titre individuel, je peux contribuer à atteindre cet idéal ?

Je n’ai pas les réponses à toutes ces questions, vous vous en doutez bien. Mais je pense que les réponses résident en chacun de nous (le peuple) car en démocratie, le pouvoir appartient au peuple donc nous appartient, ne l’oublions pas. Nous pouvons tous agir qu’importe notre personnalité et nos moyens. Certains d’entre nous décident d’aller manifester, de lancer des pétitions, de s’exprimer par l’art (musique, photo, dessin…), ou encore d’interagir sur les réseaux sociaux. D’autres choisissent d’agir dans l’intimité avec leur entourage. A chacun sa façon de manifester son indignation. Le plus important est que nous ayons le même objectif qui nous permettra un jour de vivre tous ensemble dans le respect de nos différences et la tolérance des croyances de chacun.

Neps, éditrice de Biloa Magazine