Honorine A. Lombolou, fondatrice de Misskabi.com

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Article mis à jour le 1 mai 2021 par La rédaction

Honorine A. Lombolou, fondatrice de Miss KabiEntrevue d’Honorine A. Lombolou, fondatrice de Miss Kabi, nouvelle plateforme web dédiée à la mode inspirée de la culture afro.

Quel est ton parcours professionnel ?

J’ai quitté le Sénégal avec un diplôme d’études collégial en lettres pour poursuivre un baccalauréat en communication organisationnelle à l’Université de Montréal, puis une maîtrise en commerce électronique à HEC Montréal.

Comment a commencé l’aventure « Miss Kabi » ? d’où te vient cette passion pour la mode ?

Ça peut paraître gênant… Mais je n’ai pas une passion pour la mode. La vérité c’est que j’aime les belles choses et oui j’aime être bien habillée, sans en faire une obsession. Ce qui me passionne par contre, c’est le potentiel culturel et économique de cette industrie pour la diaspora, le continent africain et finalement pour le monde. C’est ainsi que l’aventure Miss Kabi a commencé. J’ai décelé un potentiel et j’ai vite vu que mes compétences techniques pourraient servir. C’est ainsi que j’ai décidé de lancer une marketplace en ligne qui mettraient de l’avant les créations de mode inspirées de la culture afro ainsi que des créateurs se sentant appartenir à la communauté afro dans le monde.

On y trouve actuellement des accessoires mode (bijoux, écharpes, foulards) mais pas de vêtements… un choix ?

Pas du tout! Miss Kabi est une start-up en prédémarrage. C’est durant l’été 2017 que nous ouvrirons nos services à tous créateurs de vêtements et d’accessoires voulant développer ses affaires en ligne grâce à nos services. Les pièces que nous y trouvons actuellement appartiennent à des créateurs du Sénégal et d’Afrique du Sud qui ont bien voulu tester la plateforme avec nous. Nous envisageons donc très prochainement d’ouvrir la porte à plusieurs designers en attente, qui font des vêtements et/ou accessoires.

Comment faire pour être référencé sur Miss Kabi en tant que designer? Comment sélectionnes-tu les créateurs? 

En général je les repère et leur propose de travailler avec Miss Kabi. Nous recevons aussi plusieurs demandes. Dans ce cas, on analyse leur marque pour s’assurer qu’elle est plus ou moins en concordance avec la plateforme dans son ensemble. Le créateur nous envoie ses photos et descriptions. On intègre le tout au site, on fait de la promotion pour faire des ventes. Le créateur n’a plus qu’à envoyer le produit.

Le 12 août prochain, tu organises la 2ème édition du Pop Up Beauty. Peux-tu nous présenter le concept ?

Le Pop Up Beauty est le rendez-vous Montréalais et international de la mode aux tendances afro. Entre défilés de mode, kiosques de vente, ateliers, conférences et réseautage, cet événement rassembleur s’adresse aux montréalais afro descendants et autres curieux, à la découverte de marques et d’influenceurs dans le milieu de la mode, de la beauté, du bien-être et de l’entrepreneuriat.

Quels seront les temps forts de cette édition 2017 ?

L’événement se déroule du 10 à 20 h. Donc pour une si longue journée, nous comptons plusieurs moments forts.

– D’ailleurs la journée commence avec le 1er, le brunch de réseautage où vous pourrez échanger avec des professionnels, nos commanditaires, conférenciers et créateurs venus des quatres coins du monde. Ce brunch sera jumelé à la première conférence qui traite de l’entrepreneuriat dans les communautés afro.

– Un autre moment fort et mon préféré, le défilé de mode! À ne pas manquer car nous vous préparons un spectacle en soi.

– Puis différents ateliers dont un sur les cheveux naturels et un autre sur l’image de marque sur les réseaux sociaux.

Entre ces différentes activités, nous encourageons fortement le public à faire du shopping auprès des entrepreneurs locaux et internationaux qui seront présents pour l’occasion. Mais je ne peux pas tout vous révéler…

Un dernier mot ?

Cette année est importante pour Miss Kabi car nous lançons officiellement nos activités après avoir étudié le marché pendant plusieurs années. Restez connectés sur nos comptes Facebook et Instagram. De belles choses s’en viennent.