Nina Cham: La conquête du monde de la mode d’un mannequin d’ELITE

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Article mis à jour le 1 mai 2021 par La rédaction

 

Une plastique irréprochable, une silhouette élancée, une démarche assurée, un regard intense un brin malicieux, Nina Cham est une des « NEW FACE » de la célèbre agence ELITE.

D’origine guadeloupéenne, découverte et révélée lors du concours Elite Model Look 2016, le plus prestigieux concours international de mannequins, Nina ne rêve pas sa vie, elle vit son rêve! Nina Cham impose sa candeur glamour, sa personnalité pétillante et un sourire à décrocher les étoiles version teenage.  

Lancée dans cette superbe aventure, après la grande finale internationale en novembre 2016, en présence des finalistes des 30 autres pays, Nina Cham est désormais prête à embrasser une carrière de mannequin international dans le monde du modeling de demain. Un contrat de 2 ans avec l’agence Elite, une future jeune pousse des podiums ou future muse d’un grand créateur, prête à entrer dans ce nouveau monde, tout en décontraction! Who’s Nina Cham? Zoom découverte sur cette jeune femme, au charme suave des Antilles, à Paris dans quelques jours, pour préparer les débuts d’une carrière, que nous lui souhaitons prometteuse!

Nina, décris-nous un peu ton parcours. Comment a débuté cette belle aventure?

Tout a débuté par le casting Elite Model Look Antilles-Guyane en Guadeloupe en 2016 où j’ai été sélectionnée pour participer à la Finale Internationale à Lisbonne (en novembre 2016). S’en sont suivi 10 jours à Lisbonne pour enchaîner shootings, vidéos, interviews et apprentissage à la marche. Cette finale m’a permis de signer un contrat de 2 ans avec l’agence ELITE PARIS. De retour en Guadeloupe, j’ai repris mes cours et j’ai obtenu mon BAC S. Direction ensuite Paris, pour commencer une carrière, qui je l’espère sera grande!

Si je dis Nina Cham est…

Nina Cham est toujours de bonne humeur, droite, sérieuse, adorable et agréable! (Rire)

Comment as-tu vécu ce tourbillon, qu’a été la Finale Internationale du concours Elite Model Look?

Depuis le concours Antilles-Guyane, j’ai été très bien préparée et encadrée! Je ne savais pas vraiment ce qui se passerait, mais je savais à quoi m’attendre, et de ce fait cela s’est bien passé. J’étais tout de même un peu stressée de partir et de me retrouver avec 62 autres candidats, filles et garçons et quelque chose que je ne connaissais pas du tout, mais pas plus de stress que cela! (sourire) Un univers différent, divers pays, diverses langues. Un autre niveau!

Qu’est-ce qui t’a démarqué par rapport aux autres concurrentes et quelles difficultés as-tu rencontré pour justement te distinguer?

Déjà, j’étais la plus grande avec 1m 86, et je ne suis pas quelqu’un de timide, je n’ai aucun mal à parler et à m’intégrer. La difficulté a plus été du fait que certaines filles étaient déjà en agence dans leur pays et qui avaient une certaine expérience. Et je n’en avais pas tant que cela. On m’a toujours appris à éviter de me comparer aux autres mais plutôt de me comparer à moi-même pour toujours faire mieux que moi, il y a 6 mois!

Quel ressenti peut-on avoir lorsqu’on réalise son rêve?

En fait, je ne le réalise pas vraiment encore! (Sourire) mais j’ai vraiment hâte de commencer! J’espère continuer à avoir encore plein de rêves pour me pousser à aller plus loin! J’aimerai ainsi faire des défilés pour les plus grandes maisons de couture et tant d’autres choses!

Je crois savoir que tu as baigné dès ton enfance dans le monde du mannequinat par le biais de ta mère, elle-même mannequin. Dis-nous en plus à ce propos.

Dès ses 18 ans, ma mère a été mannequin et représentée par plusieurs agences en Europe et quelques-unes aux Etats-Unis. C’était cependant différent de moi, étant plus petite (1m 72), elle s’est plus réservée pour les catalogues, les shootings, les vidéos. Elle m’a ainsi conseillée et expliqué le processus. Elle a au préalable réalisé sa carrière avant de m’avoir ainsi que ma petite sœur. Dès ma naissance, elle avait déjà ralenti sa carrière.

Comment vis-tu ce pan tout nouveau de ta vie de jeune femme?

Je le vis bien! (Rire). C’est l’inconnu et je stresse un petit peu plus, surtout que tout va très vite! Quand on est mannequin, on ne part pas avec des cartons, mais juste sa valise!

D’où est venu cet intérêt pour la carrière de mannequin?

J’aurais tendance à dire que cela vient du fait que ma mère était déjà elle-même mannequin. J’ai toujours su que je correspondais aux critères requis et mon entourage a été toujours été convaincu que j’allais marcher dans les pas de ma mère C’était donc naturel pour moi.

A ce titre, as-tu déjà une vision de ce milieu?

Oui et non! (sourire). Comme toutes les autres, je vais devoir courir les castings, connaître plusieurs refus, et un jour viendra où je serais acceptée, je commencerai à défiler, à faire des campagnes, des exclusivités, j’espère.

Quel souvenir te laisse ta première séance photos?

Ma première séance photos était juste un test, qui s’est très bien passé. Ce n’était pas la séance photos avec maquilleur, coiffeur. On était juste tous les 2 et il a su me mettre en confiance et le résultat m’a pleinement satisfaite!

As-tu des photos préférées te concernant, lors de shootings, j’entends?

Oui! Quand je suis partie à Paris en juillet 2016, Elite m’avait fait faire des tests avec la photographe Natalie Tusznio au bord de la Seine, dont j’ai beaucoup aimé le résultat! Pour les tests, nous devons être au naturel avec le moins de maquillage possible avec la participation du photographe et de l’assistant. Rien de très impressionnant. On s’interroge juste à savoir si l’on va faire les choses au mieux, étant donné qu’ils sont habitués à travailler avec des mannequins professionnels. Comme je parle anglais, j’arrive toujours à bien collaborer avec eux.  Ils sont toujours très encourageants avec des « Waow » ou des « Super », « Ne bouge pas, c’est parfait! »

Pour quelles grandes maisons de couture, aimerais-tu défiler? Et pour quelles raisons?

J’aimerais beaucoup travailler pour PRADA et DOLCE GABBANA et comme beaucoup de mannequins, j’aimerais être sur un défilé de Victoria Secret. D’après moi, ces maisons de couture représentent bien la Femme féminine et forte, déterminée et sûre d’elle.

As-tu une prédilection pour une ou plusieurs mannequins en particulier et pour quelle raison?

Oui! Emily DiDonato et Cara Delevingne, ainsi que Gigi Hadid, Kendall Jenner mais surtout Emily DiDonato car elle m’a marquée par sa pub pour le parfum Acqua di Gioia de Giorgio Armani. C’est une fille jolie, pas trop maigre avec des yeux bleus magnifiques!

Le métier de mannequin international est- il selon vous compatible avec une vie privée et sentimentale?

J’espère et je crois que oui! Je pense que cela est complètement compatible. Ma mère l’a fait et plein d’autres l’ont fait. C’est juste une question de personnalité. Ce n’est pas facile d’avoir quelqu’un dans sa vie et d’être mannequin à l’international mais si les deux s’accrochent et font ce qu’il y a à faire, cela ne peut que fonctionner!

Quels conseils donnerais-tu à une fille souhaitant faire du mannequinat ?

Si elle fait plus d’1m 72, de se lancer! D’avoir confiance en elle et d’y aller! Il n’y a rien de plus beau que de réaliser ses rêves et cela peut certainement l’emmener très loin!

Propos recueillis par Ghislaine FEREC

Crédits photo : Ghislaine FEREC

Lire en complément l'entrevue de Valérie Paratte, agent-organisateur du concours ELITE MODEL LOOK Antilles-Guyane